D’après les critères choisis par la Fondation «MO Ibrahim» pour évaluer le niveau de bonne gouvernance des pays africains, la République démocratique du Congo arrive en 50e position sur les 53 pays évalués. Le Tchad et la Somalie viennent juste après.
« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne doit pas avoir honte de dire qu’elle ne peut pas organiser les élections dans les délais », a déclaré le professeur Philippe Biyoya Makutu, analyste politique et spécialiste des questions internationales, au cour d’une émission diffusée jeudi 13 octobre sur la chaîne de télévision « Africa TV ».
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) congolaise a beau clamer sur tous les tons que les élections présidentielle et législatives prévues en République démocratique du Congo (RDC) se tiendront bien à la date qu'elle s'est elle-même imposée - le 28 novembre -, nombre d'observateurs doutent de sa capacité de tenir les délais face aux défis, notamment logistiques, que pose l'organisation du scrutin législatif dans un pays grand comme l'Europe, où l'insécurité persiste dans certaines régions.
Le meeting que se proposaient de tenir l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) et ses alliés de l’opposition, ce jeudi 13 octobre, au niveau de l’hôtel de poste de Kinshasa, n’a pu avoir lieu, la police ayant dispersé les militants et les cadres qui s’agglutinaient à cet endroit.
Il se tient du 10 au 12 octobre à Kinshasa un forum de haut niveau sur la forêt et le changement climatique. Dans son message lu par le vice-Premier ministre Koyagyalo à l’ouverture de ces travaux au Grand Hôtel Kinshasa, le Président de la RDC, Joseph Kabila kabange, a déploré le fait que « les promesses de Copenhague sont restées lettre morte et les fonds appelés tardent d’être mobilisés ».
Incroyable mais vrai ! La RDC qui se tague d’être le plus grand pays francophone du monde, de par sa superficie, ne compte qu’environ trois millions de locuteurs du français pour une population évaluée à 60 millions d’âmes. Il n’ya donc pas de quoi pavoiser. Le nouvel ambassadeur de France en RDC, M. Luc Hallade, qui animé, vendredi 8 octobre une conférence de presse à Kinshasa, a décidé de faire de cette question une de ses priorités. Il entend, à cet effet, développer des mécanismes en vue d’assurer aux enfants congolais une formation plus performante en réhabilitant le système éducatif dans ce pays, rapporte l’ACP.
Le fait est tellement rare qu’il mérite d’être souligné. Ce n’est pas très courant, en effet, dans les annales parlementaires de la RDC, depuis l’indépendance de ce pays, de voir un député rendre compte à ses électeurs, de manière quasi cartésienne, de ce qu’il a pu réaliser en leur faveur, pendant la législature.
A quoi jouent finalement les opposants congolais, surtout ceux de la vingt-cinquième heure ? C’est la question que d’aucuns se posent à Kinshasa après la déclaration faite le samedi 8 octobre à l’hôtel Memling par le président du Sénat et candidat à la présidentielle du 28 novembre prochain.