lundi 28 novembre 2011

Les élections ont lieu en RDC malgré de nombreux couacs

 – Vérification des noms par des électeurs devant un bureau de vote  le 28/11/2011 au quartier Makelele dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, pour les élections de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John BompengoContre vents et marées, le président de la CENI (Commission nationale électorale indépendante), Daniel Ngoy Mulunda et son équipe ont réussi le pari d’organiser les élections présidentielle et législatives à la date prévue du 28 novembre, malgré les couacs enregistrés dans de nombreux coins à travers la République. 
A Kinshasa où la pluie a failli tout gâcher, l’on a enregistré une grande affluence dans tous les bureaux de vote après cette pluie.
Ailleurs dans le pays, plusieurs couacs et même des actes s’apparentant à du sabotage ont été signalés. Comme par exemple à Lubumbashi, dans la province du Katanga où, vers 12 heures locales, des hommes armés ont mis le feu à un bureau de vote à l’école Njanja, dans la commune Kampemba, emportant des urnes, selon des témoins. D’autres opérations du genre se seraient déroulées dans les communes de la Kenya et de la Katuba.
A Bongandanga, dans la province de l’Equateur, le matériel électoral n’était attendu que le lundi 28 novembre. Dans une autre localité au Sud-Kivu, c’est le véhicule d’un candidat qui devait convoyer ce matériel électoral, au grand dam de ses concurrents. Ailleurs, ce sont des noms qui n’apparaissent pas sur les listes électorales… A Kasongo-Lunda, Kahungula, Tembo dans le Bandundu, le matériel électoral était toujours attendu pendant qu’ailleurs le vote avait déjà commencé.
En ce qui concerne les deux principaux candidats à la présidence, Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi, on apprend que le premier s’est  acquitté de son devoir civique de voter assez tôt alors que le second ne l’a fait qu'assez tard, après avoir été empêché, selon la BBC qui cite l'AFP, par la police   d'aller voter.
32 millions d’électeurs doivent choisir le nouveau Président de la République parmi onze candidats et les 500 membres de la chambre du parlement congolais lors de ces élections couplées.
Il est évidemment tôt pour tirer les enseignements de ces élections mais elles auront au moins le mérite  d’avoir eu lieu comme prévu après cinq. C’est au moins ça de gagner.

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