L’Union des forces du changement (UFC), c’est le nom du parti de Gilchrist Olympio, l’opposant historique à l’ancien Président togolais Gnassingbé Eyadema. C’est ce même nom là que le président du Sénat congolais, Léon Kengo wa Dondo, a donné à son parti qui a fait une sortie officielle, le dimanche 24 juillet, au stade des Martyrs à Kinshasa.C’est un pari risqué que le président du Sénat avait pris d’organiser la sortie de l’UFC au stade des Martyrs. Mais l’on doit, à la vérité, dire que c’est un pari réussi. Car même si le stade n’avait pas connu l’affluence des grands jours, comme lors des rencontres de football entre Daring et V. Club, des milliers de Kinoises et Kinoises ont répondu à l’invitation de Kengo wa Dongo. On peut spéculer sur les raisons de cette présence massive mais on ne peut nier le fait.
Dans son discours, Léon Kengo wa Dondo, malgré le fait qu’il est actuellement le numéro deux de la République en sa qualité de président du Sénat, s’est présenté comme opposant. L’UFC est de l’opposition mais d’une « opposition plurielle », a-t-il tenu à préciser.
Au sujet des élections attendues dans le pays, Kengo wa Dongo a appelé les militants de son parti à voter « chrétien », expliquant que « ce sont les chrétiens qui ont le cœur pour amener le changement des mentalités dans le pays ».
Le président national de l’UFC a souhaité voir l’opposition présenter, lors de la présidentielle de novembre prochain, « un candidat commun » en lieu et place de « candidat unique ». Cela, pour que « tout le monde se retrouve ». Il s’est cependant gardé de dire si lui-même pourrait être ce « candidat commun ».
Selon certains analystes, il faut être en RDC pour voir le numéro deux du pays, qui peut être numéro un en cas de vacances à la tête de l’Etat, se réclamer de l’opposition ! Ce qui est cependant vrai, c’est que les partis de l’opposition étaient largement représentés à la sortie officielle de l’UPC le 24 juillet au stade des Martyrs (UDPS, UNC, MLC, DC...)
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