vendredi 2 septembre 2011

L’UDPS annonce une nouvelle marche pacifique le jeudi 8 septembre


 – Les partisans de l’opposition marchent sur une des avenues principale de Kinshasa le 1/9/2011, pour la révision du fichier électoral. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo Malgré la répression de la marche organisée le jeudi 01 septembre pour réclamer la transparence dans le processus électoral, notamment par l’accès par l’opposition au serveur central de la Commission électorale nationale indépendante (CENI),  l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) n’entend pas baisser les bras. Une autre marche   est d’ores et déjà programmée pour le jeudi 8 septembre prochain à Kinshasa.
A propos de la marche organisée le jeudi 1er septembre simultanément à Kinshasa, à Mbuji-Mayi et à Lubumbashi, il faut dire qu’elle a connu des fortunes diverses dans ces différentes villes. Car,  dans la capitale et à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province d’origine du président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, il y a eu des accrochages entre les forces de police et les manifestants. Tandis qu’à Lubumbashi, la marche s’est déroulée sans incident et les manifestants ont pu tranquillement déposer un mémorandum au bureau provincial de la CENI.
Le bilan des accrochages à Kinshasa et à Mbuji-Mayi s’élève  à deux morts (à Mbuji-Mayi) et des interpellations, selon l’UDPS.  Le gouvernement lui dresse de son côté un bilan faisant état d’au moins 6 policiers blessés dont un grièvement, d’une dizaine de personnes blessées, dont au moins six hommes et femmes des médias, de plusieurs engins de travaux publics et des véhicules des particuliers endommagés.
A Kinshasa  plus particulièrement, le commandant de la police de la ville, le général  Jean de Dieu Oleko a accusé les manifestants de l’UDPS d’être à l’origine de ces incidents pour n’avoir pas respecté les consignes sur l’itinéraire convenu de commun accord avec la police la veille du jour de la manifestation. En plus, « au lieu de s’arrêter là où nous nous étions convenus, ils ont voulu aller jusqu’au boulevard du 30 Juin au siège de la Ceni», a encore déclaré le général Oleko qui a affirmé  que la police était contrainte de disperser la foule pour éviter le pire.
Il importe de rappeler que le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta, avait dernièrement pris une mesure interdisant toute manifestation publique devant le siège de la CENI et ses alentours.

Pour le professeur Djoli,  vice-président de la CENI, l’opposition aura accès au fichier électoral

Pour le  vice-président de la CENI, le professeur Jacques Djoli qui est issu du MLC, c’est-à-dire de l’opposition, cette dernière aura bel et bien accès au fichier électoral.
Dans une intervention radiodiffusée le même jeudi 1er septembre, Jacques Djoli affirme que «l’opposition comme toute la nation congolaise aura accès au fichier électoral, parce que la loi oblige la CENI de publier cette liste 30 jours avant le début de la campagne électorale».
Selon lui, la CENI a demandé que l’opposition et la majorité  désignent chacune deux techniciens informaticiens. «Ces quatre  personnes vont travailler avec le certificat de centre national de traitement pour auditer le fichier électoral», a-t-il dit. Cependant, les deux camps ont proposé de passer de deux informations à quatre ou cinq.
Face à ces revendications, Jacques Djoli rassure que la CENI va se concerter avec l’opposition et la majorité le jeudi le 8  septembre afin de débattre de la question.
Ce n’est cependant pas sûr que l’UDPS va prendre part à cette concertation car elle a décidé d’organiser une nouvelle marche pacifique ce même jour là.

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