dimanche 23 octobre 2011

Lambert Mende publie un nouvel ouvrage intitulé « Congo-Kinshasa : au-delà de l’urgence humanitaire »

Le professeur Prince  Kaumba Lufunda, ancien recteur de l’Université de Lubumbashi, a porté, sur les fonts baptismaux samedi au cercle Elaïs, le nouveau livre  du ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende Omalanga, intitulé « Congo-Kinshasa : au-delà de l’urgence humanitaire ». 
Dans cet ouvrage de 171 pages, M. Mende pose un sévère diagnostic de l’action humanitaire dans le pays qui peut se résumer en une indignation en ce que les humanitaires se serviraient de la misère des autres comme un fonds de commerce, a déclaré M. Charles Mampinga Mashini dans la présentation de l’ouvrage.
L’auteur, dans son mot de circonstance, a abondé dans le même sens, exprimant sa déception pour les attentes trahies des populations aujourd’hui « de plus en plus dépendants des générosités ponctuelles ». Il a, en outre, craché sa révolte « au vu des conditionnalités aussi glissantes que cyniques d’une coopération au développement aléatoire ». « Il est particulièrement désagréable de constater que tout se passe comme si les urgences qui nous assaillent étaient antinomiques aux fondamentaux de la démocratie et du développement durable », a déclaré le ministre Mende.
Pour le ministre, l’alibi humanitaire dissimule dans un certain nombre de cas une volonté d’assujettir, de soumettre. « Aider peut en effet apparaître comme une manière d’identifier les priorités, les besoins du nécessiteux. Dans l’intérêt du tout puissant généreux donateur qui peut ainsi mieux contrôler le bénéficiaire. « Congo-Kinshasa : au-delà de l’urgence humanitaire » est, selon son auteur, une invitation publique aux dirigeants, à la classe politique, à la société civile et aux jeunes générations à lutter contre les maux qui provoquent les aides imposées. C’est le second ouvrage de Lambert Mende après «Dans l’œil du cyclone » publié il y a quelques années aux éditions l’Harmattan à Paris.
Source : ACP

1 commentaire:

  1. La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit. Lapalissade. L'aide étrangère n'est pas une fatalité. On peut donc bien s'en passer. A condition d'éviter d'exporter les armées étrangères dans la cynique volonté d'assouvir ses ambitions personnelles. De diviser les paisibles citoyens et de les pousser à s'entretuer. De se faire violence pour respecter les autres. Il est très facile à un pyromane de se poser en sapeur pompier.

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