lundi 4 juillet 2011

Incidents lundi à Kinshasa entre les combattants de l’UDPS et la police

Des incidents ont eu lieu lundi 04 juillet entre les forces de l’ordre et les combattants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui accompagnaient le secrétaire général de ce parti, Me Shabani Lukoo, lorsqu’il s’est rendu au siège de la Commission nationale électorale indépendante (CENI), pour déposer le mémo du parti  au sujet des irrégularités relevées dan le déroulement des opérations de révision du fichier électoral.
Des coups de feu ont été entendus au centre ville et une voiture calcinée était visible sur le boulevard du 30 Juin vers la Gare centrale, selon des témoins.
Le chef du département adjoint chargé de la communication à l’UDPS,  Simon Kalenga, contacté lundi par www.rdc-news.blogspot.com, a déclaré avoir vu un « combattant »  blessé à la jambe et un autre, presque dénudé,  qui était trainé manu militari par la police vers le poste de police se l’ex-hôtel Regina. Il a accusé la police  d’avoir provoqué ces incidents par des actes d’intimidation envers les combattants venus, comme d’habitude – en nombre et mains nues -  accompagner, dans l’ordre et la discipline, leurs leaders pour déposer le mémo.
Ce n’est pas la première fois que l’UDPS fait ce genre de marche pour déposer un mémo et ce parti n’a pas besoin, pour cela, d’avoir des cocktails Molotov,  comme on veut le faire croire, a-t-il dit, ajoutant que les responsables du département des droits humains au sein du parti sont allés s’enquérir de la situation des combattants arrêtés, sans toutefois en préciser le nombre.
Aucune source officielle ne s’était prononcée sur ces incidents jusqu’à fin de l’après-midi.
Le chef de département adjoint chargé de la communication de l’UDPS a cependant indiqué qu’une semaine est donnée à la CENI pour prendre en compte les suggestions contenues dans le mémo de son parti. Si rien n’est fait endéans ce délai, l’UDPS va remettre ça le lundi prochain, en utilisant la seule arme à sa portée, c’est-à-dire la pression de la population. Autrement dit, le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, et toute son équipe n’ont qu’à bien se tenir.





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