vendredi 9 septembre 2011

Présidentielle : Jean-Pierre Bemba jette l’éponge

 – Le sénateur Jean-Pierre Bemba à la Haye.On le savait. Même si les cadres dirigeants du Mouvement de libération du Congo (MLC – opposition) ont laissé tout le temps, pour des raisons qui leur sont propres,  miroiter  aux militants de ce parti la possibilité de voir leur leader Jean-Pierre Bemba se présenter personnellement à la présidentielle du 28 novembre prochain.

Le secrétaire général de ce parti, Thomas Luhaka Losendjola, a finalement ôté, jeudi 8 septembre,  toute illusion  aux derniers inconditionnels de Jean-Pierre.  Selon lui,  « Il sera difficile pour Jean-Pierre Bemba de se présenter à la présidentielle ». La raison qu’il a avancée est que  « la Cour pénale internationale (CPI) n’a pas accordé au président du MLC la liberté provisoire et le gouvernement congolais ne s’est pas engagé à assurer la sécurité de Jean-Pierre Bemba s’il revenait en RDC ».

Reste à savoir en faveur de quel candidat  la consigne de vote sera donnée aux militants  du MLC qui est arrivé en deuxième position lors des législatives et de la présidentielle de 2006.
On signale cependant que le MLC fait partie de la frange de l’opposition qui a signé jeudi dernier à l’hôtel Sultani à Kinshasa  un « programme commun » de gouvernement aux côtés des partis tels que l’Union pour la Nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, l’Union pour la reconstruction du Congo (UREC) du Dr oscar Kashala, l’Union des forces du changement (UFC) de Léon Kengo wa Dondo, l’Alliance nationale des démocrates pour la reconstruction (ANADER) de Bumbu Kumbel et quelques associations.

1, 2, 3, 4 candidatures à la présidence déjà enregistrées par la CENI

Alors que  Jean-Pierre Bemba jette l’éponge, la Commission électorale nationale indépendante continue à enregistrer des candidats à la présidentielle du 28 novembre. Après Me Andeka Djamba et Etienne Tshisekedi, les deux dernières candidatures à être enregistrées sont celles de Mobutu Nzanga de l’Union des démocrates mobutistes (UDEMO – opposition) et de Vital Kamerhe de l’Union pour la nation (UNC – opposition).
Tout en déposant sa candidature, Vital Kamerhe a déclaré qu’il garde encore l’espoir de voir l’opposition trouver un « candidat commun » pour la représenter à la présidentielle.

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