vendredi 1 juillet 2011

Les 50 ans des LAC (ex Air-Zaïre) fêtés avec 600 mois d’arriérés des salaires pour les travailleurs

Les quelques 2.000 agents et cadres des Lignes Aériennes Congolaises (LAC ex-Air-Zaire) qui totalisent, à ce jour, 600 mois d’arriérés des salaires ont, malgré tout, célébré, le mercredi 29 juin à Kinshasa,  au siège de cette entreprise publique, sur le boulevard du 30 Juin, le cinquantenaire de leur société créée le 29 juin 1961.
Autrefois l’un des plus beaux fleurons des compagnies nationales africaines d’aviation,
 disposant d’une flotte aérienne impressionnante (dont un Jumbo Jet), les LAC ne sont plus aujourd’hui que l’ombre d’elles-mêmes. La compagnie aérienne nationale congolaise ne dispose que …. d’un seul aéronef, un Boeing 737 acquis  l’année dernière mais qui n’a jamais pris l’air pour diverses raisons dont le manque de carburant !
Conséquences : les LAC qui, sous d’autres cieux, auraient déposé le bilan depuis longtemps, ne vivent que d’expédients. Notamment les royalties générées par les conventions signées avec d’autres compagnies auxquelles les LAC cèdent leur monopole d’exploitation de la ligne internationale au départ et vers la RDC. Aussi, la location de ses infrastructures et autres outils de travail comme les passerelles dans divers aéroports en RDC.  Les services rendus au sol par le personnel expérimenté des LAC à diverses compagnies qui opèrent en RDC génèrent également de l’argent pour cette entreprise.
Mais tout cela ne peut permettre aux LAC ni de prendre en charge ses quelques 2000 agents et cadres qui totalisent maintenant 600 mois d’arriérés des salaires, ni de se relancer.
Un autre problème des LAC, c’est le vieillissement de ses cadres et agents dont la plupart ont atteint la soixantaine.
Au regard de tous ces problèmes, l’administrateur directeur général intérimaire des LAC, Chérubin Okende, en appelé, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de cette compagnie, au Président de la République pour la relance de la compagnie nationale d’aviation. Il a en outre plaidé pour la rétrocession aux  LAC de ses infrastructures spoliées.


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