samedi 2 juillet 2011

Vers un report des élections ? Ngoy Mulunda demande des moyens supplémentaires….

Les prochaines élections présidentielle et législatives auront-elles lieu à la date annoncée du 28 novembre prochain ?  D’aucuns commencent à se poser sérieusement cette question après avoir suivi le compte-rendu de la réunion interinstitutionnelle présidée le vendredi 1er juillet à Lubumbashi par le Président de la République.
Au cours de cette réunion à laquelle il a été associé, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pasteur Daniel Ngoy Mulunda,  qui a rendu compte de l’état d’avancement des opérations de révision du fichier électoral à travers le pays, a demandé des moyens supplémentaires pour parachever son travail.
Ci-après, un extrait du compte-rendu de cette réunion fait par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, Adolphe Lumanu :
«  En ce qui concerne l’état d’avancement du processus électoral, le Président de la CENI a indiqué que l’opération de révision du fichier électoral, qui touche à sa fin, a déjà atteint, à ce jour, 92 % d’électeurs attendus, soit 28.591.426 électeurs enrôlés sur toute l’étendue du territoire national.
Pour  le Bas-Congo et le Maniema, l’enrôlement est terminé et les opérations de nettoyage des doublons sont en cours, a-t-il dit ajoutant que pour  le Katanga et le Kasaï Occidental l’enrôlement est terminé, le processus de ramassage et nettoyage des CD est en cours. Tandis que pour  le Bandundu, l’Equateur, le  Kasaï Oriental, le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et la  Province Orientale, les opérations d’enrôlement qui devaient se terminer le 30 juin 2011, ont été prolongées de 10 jours. Enfin, pour Kinshasa, les opérations d’enrôlement se terminent le 06 juillet 2011.
Le Président de la CENI a insisté, concernant ce dernier point, sur la sensibilisation dans les Provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et Kinshasa, où les opérations semblent marquer les pas.  Il a ajouté que la consolidation des listes après le nettoyage est un préalable pour préparer les annexes de la loi électorale à soumettre à l’Assemblée Nationale.  Pour y parvenir dans les délais, il a sollicité, d’une part, l’augmentation du personnel qui implique des moyens financiers additionnels et des moyens conséquents pour l’achat des cartes d’électeur, des urnes, des isoloirs, des véhicules, des vedettes et autres moyens de déplacement, pour assurer le dispatching des matériels vers les bureaux de vote.
La réunion interinstitutionnelle a noté que, vu les contraintes du calendrier et l’importance des moyens financiers sollicités, une séance de travail est nécessaire dans le plus bref délai entre la CENI et tous les intervenants financiers dans le processus électoral. »
Il est à espérer  que cette séance de travail se tiendra rapidement et  que les moyens demandés par la CENI seront trouvés et dégagés
Une session extraordinaire du parlement évoquée
Par ailleurs, les présidents des deux chambres du parlement congolais ont souligné, au cours de la même réunion,  la nécessité de convocation d’une session extraordinaire, pour examiner les annexes à la loi électorale et d’autres lois jugées prioritaires, notamment la ratification de la loi sur la double imposition, la loi sur la métrologie, la loi sur les chambres spécialisées, …
Pour sa part, le ministre de l’Intérieur a indiqué, concernant les activités des partis politiques en cette année électorale  qu’à ce jour, près de 400 partis politiques ont été agréés par le Ministère de l’Intérieur.
En ce qui le concerne, «  le ministre de la Défense nationale et anciens combattants, complété par le Chef d’Etat Major Général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo a, dans son exposé, souligné que, d’une manière générale, la situation est calme, sous contrôle et totalement maîtrisée sur pratiquement toute l’étendue du territoire national.
Il a stigmatisé l’activisme des bandits armés et des coupeurs de route, particulièrement dans 4 Secteurs de la Province du Nord-Kivu et 5 Secteurs du Sud-Kivu, en Ituri et dans la Vallée de Simliki.
Il a précisé qu’il ne s’agit pas, à ce niveau, d’une menace armée à proprement parler, mais d’une criminalité post-conflit armé, qui relève, non pas de la défense militaire d’un Etat, mais plutôt de la Sécurité publique et de la Police Nationale », lit-on encore dans le compte-rendu de cette réunion interinstitutionnelle.










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