dimanche 19 juin 2011

Le Théâtre de Verdure à Kinshasa renaît de ses cendres



Abandonné à la forêt pendant plusieurs décennies depuis la 2ème République, le théâtre de Verdure situé dans l’enceinte du mont Ngaliema à Kinshasa,  a repris vie depuis son inauguration le 19 mars dernier par la ministre de la Culture, Jeannette Kavira.
Très vite, cet espace d’expression culturelle et artistique est (re)devenu, dans la capitale congolaise, le passage obligé des artistes et des amateurs d’art.  Pas plus tard que ce dimanche, ce site  a été choisi pour la fête de la musique. Au programme : du blues, de l’afro-jazz, de l’afro-urban, du Zaïko Langa Langa mais également des feux d’artifice.
Déjà, le vendredi 3 juin dernier, le théâtre de Verdure avait été l’un des sites retenus pour le festival national de Gungu.
Le mois de juillet prochain, le programme prévoit de nombreuses activités notamment, le 1er  juillet, un concert de musique classique avec l’orchestre de chambre de l’institut National des Arts (INA) intitulé « Si le Congo m’était chanté ».
Tandis que le mercredi 6 juillet, le site abritera un forum des professeurs de français avec le SESAM et l’Organisation internationale de la Francophonie.
« Un chez soi culturel »
Cette renaissance du théâtre de Verdure a été rendue possible surtout grâce à la plateforme culturelle « Waato Balabala» qui a contribué à sa réhabilitation.  Cette plateforme  et l’Institut des musées nationaux du Congo (IMNC) viennent de signer, depuis le samedi 18 juin, un protocole d’accord dans le cadre de la réhabilitation et de l’exploitation de cet amphithéâtre qui fait partie du patrimoine de l’IMNC.
Ce protocole d’accord a une durée de 3 ans renouvelable et a pour avantage, selon le directeur général de l’IMNC, la participation à vulgariser le théâtre de Verdure et la contribution à le promouvoir. Pour Ados Ndombasi, président de Waato Balabala,  l’avantage de ce protocole d’accord est que les Congolais ont maintenant un chez soi en matière de la culture.
Le directeur général de l’IMNC, le professeur Joseph Ibongo, a indiqué que ce protocole d’accord est signé en vue d’éviter les inattendus et les malentendus. L’IMNC, a-t-il rappelé,  a déjà commencé à collaborer en informel avec la plate-forme culturelle  Waato Balabala en organisant comme test une série de grands événements qui ont marqué le rayonnement et la visibilité de l’IMNC.

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