vendredi 24 juin 2011

A-t-on voulu attenter à la vie de Kamerhe mercredi à Goma ?

A-t-on voulu attenter, ce mercredi 23 juin à Goma,  à la vie de Vital Kamerhe, président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC – opposition) et candidat déclaré à la présidentielle du 28 novembre prochain ?
C’est la question que d’aucuns se posent après les informations diffusées jeudi par la radio onusienne Okapi faisant état de l’arrestation, mercredi à Goma, de trois hommes armés à l’aéroport peu avant l’arrivée de Vital Kamerhe.
Le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, qui a présenté ces trois suspects à la presse, a affirmé qu’ils ont été recrutés par l’UNC pour sécuriser Vital Kamerhe et qu’ils portaient des armes sans autorisation. Sans donner les identités complètes de ces trois personnes, le gouverneur Paluku a dit qu’il  s’agit des deux militaires portant des revolvers et d’un civil muni d’une arme AK 47.
Les trois suspects qui sont en détention à l’auditorat militaire de Goma affirment avoir reçu les autorisations de port d’armes de certaines autorités tout en refusant de citer les noms de ces autorités.  
Les propos du gouverneur de province ont été rejetés par Vital Kamerhe qui a affirmé que son parti n’a jamais armé des gens pour sa sécurité.
Vital Kamerhe qui était en partance pour son fief de Bukavu,  dit ne rien  comprendre des accusations formulées par le gouverneur Paluku.
« Si c’était  des gens armés par moi, d’autres personnes, de mon obédience, peuvent-ils les attraper et les tabasser, et il y en a même un qui est à l’hôpital au moment où nous parlons. Un scénario ? Jusqu’à  aller blesser quelqu’un ? C’est quel genre de scénario ! Je ne comprends rien du tout de ce que le gouverneur est entrain de dire », a-t-il déclaré.
Ce n’est pas la première fois que l’on signale des incidents à Goma à l’occasion de l’arrivée de Vital Kamerhe depuis qu’il est passé dans l’opposition. Déjà, lors de sa première visite dans cette ville au début de cette année, des coups de feu avaient été tirés, faisant naître toute une controverse sur l’objectif de ces tirs.

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